Nous faisons face à plusieurs constats.

Lors de notre travail en famille, la mise en internat d’un ou plusieurs jeunes apparait, pour diverses raisons, comme étant bénéfique sur une période plus ou moins longue. Cependant, l’arrêt de notre mandat coïncide généralement avec l’arrêt de cette prise en charge financière. Le protocole AJ/CPAS n’est pas toujours réellement appliqué. Il en résulte un arrêt de la fréquentation des jeunes en internat et une réapparition des difficultés familiales avec des conséquences parfois bien plus lourdes pour les jeunes et leur famille; des conséquences in fine, plus onéreuses pour l’AAJ. Quelles solutions/partenariat à envisager?

La limitation dans la durée des mandats a quelquefois des effets contre-productifs. Après plusieurs mandats dans une situation qui a peu évolué, par exemple, on assiste à une clôture alors qu’une aide est nécessaire. Le danger ne parait pas être objectivement évalué, il n’y a pas de gradation dans les mesures à prendre au niveau du jeune pour son maintien en milieu de vie. Quels sont les critères objectivés d’un passage du SPJ au SAJ?

Certaines situations se clôturent également précocement à la suite de cette limitation et nous savons d’expérience, que le réseau ré-interpellera. Nous nous questionnons sur l’intérêt du jeune dans ce dispositif de placement en dernier recours. En termes de prévention, quel travail peut être effectué? Quelles sont les alternatives au placement?